leur espoir est dans le rêve mais le désespoir est leur pire cauchemar
Les jours suivants, rien ne troubla les activités quotidiennes et nécessaires à leur survie.
Notre petite fille semblait moins absorbé par le ciel, et consacrait plus de temps à l’étude. Elle avait pris pour habitude de se passer des documentaires, pour comprendre leur enfermement tels les prisonniers du désespoir.
Des images étonnantes se succédaient allant de la végétation luxuriante pleine de fleurs aux formes magiques, si colorées, si étonnantes, si irréelles aux animaux sauvages et domestiques si bizarre, si inquiétant, si impossible.
L’enfant sortait de l’endroit, la tête pleine de bonheur, les yeux pétillants ou le reflet du passé avait laissé ces petites lueurs d’espoir.
Ce matin la, en longeant les murs translucides, elle s’arrêta ; Depuis plusieurs jours elle s’était tellement plongé dans cette multitude d’images, que cette réalité lui paru invraisemblable.
Les deux seuls arbres qui se contorsionnaient cherchant vainement à atteindre de leurs pauvres branches le peu de lumière que l’épaisse couche grisâtre empêchait de passer avaient quelque chose d’inhabituel. Mais quoi ?